domingo, agosto 13, 2006
appart trouvé !
- J'ai visité hier (samedi 12 août) plusieurs appartements avec 2 camarades étrangers, un hollandais et un italien. Après avoir vu plusieurs propositions qui ne nous satisfaisaient qu'à moitié (problèmes d'isolation phonique, d'espace...) nous nous sommes décidés à visiter le logement dans la rue qui nous paraissait la plus dégradée, et donc peut-être la moins bien famée, des adresses que nous avions. Finalement il s'avère que c'est la meilleure option que nous ayons rencontrée. La route y est complètement défoncée et les maisons ne payent pas de mine exterieurement. Cependant le lieu est très près de l'avenue Caracas, ou carrera 13, où circule le transmilenio, ce qui rend les déplacement assez faciles. De plus c'est a peu près à mi-chemin entre la maison de ma famille d'accueil et l'université, ce qui va me permettre de perdre moins de temps dans ces foutus bus toujours surchargés.
- La maison a un étage. En bas se trouvent une grande salle de convivialité (photos ci-dessus) dans l'entrée pour les locataires, la cuisine (que nous pouvons utiliser), et dans le fond après un patio quelques pièces où vivent les propriétaires, un couple d'environ 30-35ans et leurs deux enfants. A l'étage se trouvent 6 chambres : nous allons en occuper trois, et 2 autres sont déjà réservées.
Tous les sols sont de parquet en bon état, ce qui est plutôt agréable. Les cloisons entre les chambres sont de vrais murs, et non du contre plaqué comme dans un autre logement que nous avons visité, et le batiment est en bon état.
- La propriétaire est très amicale et accueillante, et nous avons parlé un bon moment avec elle. Elle nous a assuré que le quartier est plutôt sûr et qu'il ne s'y est jamais rien passé (elle y vit depuis son enfance). Il y aura une connexion internet en bas, et nous allons négocier pour en avoir une dans chaque chambre, parce que ça parait indispensable pour l'université. Nous sommes les premiers locataires de la maison, et nous l'avons visitée juste avant que les déménageurs y amènent tout le mobilier. Les propriétaires finiront donc sans doute quelques bricolages pendant que nous y serons. Ma chambre sera habitable à partir du week end prochain, et j'y déménagerai dès que possible pour ne pas perturber davantage ma famille d'accueil (qui au passage est toujours aussi remarquablement accueillante et généreuse).
- Vendredi soir je suis allé avec 5-6 autres étudiants (surtout étrangers, mais aussi surtout hispanophones : chilien, vénézuélienne, mexicains) à un concert complètement génial. C'était un show des 4 groupes gagnants d'un concours de nouvelle musique colombienne. En gros c'était des ensembles qui mélangeaient instruments traditionnels et plus conventionnels, et musiques typiques colombiennes et jazz, funk etc. Bref c'était tout à fait le genre de musique que j'adore : original, virtuose, mais accessible et suffisament populaire. Le tout financé par le ministère de la culture ou je ne sais plus comment ils l'appelent, donc un concert de très bonne qualité pour 5000 pesos, soit moins de 2 euros.
- Samedi nous (la famille plus moi) avons été invité à visiter la tour Colpatria, plus haute tour de bogota, dans laquelle se trouve des bureaux et sièges sociaux d'entreprises, par un ami de la famille qui y travaille, et accesoirement le papa de la meilleure amie de Mariana. Malheureusement je visitais des apparts donc ils y sont allés sans moi. En fin d'après midi ils (la famille de ce monsieur) nous ont invité dans un club privé dont ils sont actionnaires et où nous avons mangé au resto (inutile de préciser, le tout dans une ambiance luxueusissime) à 17h !! Il parait que ça se fait quand on est entre amis et qu'on a rien à faire, c'est un prétexte pour discuter.
C'est la deuxième fois que je rencontre ce monsieur, il est très sympa, me prend à partie pour des blagues, et reprend certains points des discussions lorsque je ne comprends pas. Bref et c'est la deuxième fois qu'il m'invite personnellement à venir pendant ses heures de travail contempler bogota depuis la tour, normalement fermée au public en semaine. J'ai donc intérêt à y aller... Enfin ça ne sera pas une corvée non plus ! Après le repas Mariana sa copine et le petit frère de celle-ci m'ont emmené visiter le club, qui possède des terrains de squash, de bowling, de tir à air comprimé et à feu, de tir à l'arc, des jeux pour enfants, pleins de salles de réception et de réunion, quelques bars et restaurants, et une piscine au dernier étage de l'immeuble... le tout situé dans un quartier d'affaires de Bogota. 
Nous avons fait du tir à la carabine, où nous nous sommes découverts des talents de tueurs... Remarque pour des colombiens, on comprend qu'ils aient ça dans le sang, mais moi il faut que je pense à me reconvertir si ma carrière s'essouffle un jour ou l'autre :-) .
- Le soir découverte du quartier T (car en forme de "T", tout simplement) où se trouvent beaucoup de bars et discothèques, soirée très sympa.
début des cours
- Les cours ont commencé mardi dernier 8 août. Mon premier travail à l'université a été de changer tous les cours auxquels j'étais inscrit. En effet je partais à l'origine pour faire un double diplôme, mais cela s'avère plus compliqué qu'il n'y paraissait. Le département dans lequel se trouvent les cours correspondants au programme de GSE (Génie des Systèmes Energétiques) des Mines se nomme ingenieria mecanica. Et donc pour mener à bien le double diplôme, l'université de Los Andes me demandait de prendre un bon nombre de cours n'ayant rien à voir avec mon option en France, mais en lien avec des disciplines de méca. Or je dois également suivre les cours correspondants au GSE, par conséquent je me retrouvais avec un nombre fou de cours, et une charge de travail impossible pour un pauvre petit étudiant français parlant à peine espagnol comme moi.
- Comme je l'ai sans doute déjà dit l'université est particulièrement grande. Elle se trouve à flanc de montagne au bord du centre historique (la désormais fameuse Candellaria). Et qui dit à flanc de montagne, dit montagne. Et qui dit montagne dit monter. Et pour monter : des tas d'escaliers !!!!! Ce n'est vraiment pas le genre d'endroit où il faut arriver en retard sous peine de devoir arriver trempé de sueur après avoir courru a travers le dédale d'escaliers. Sans compter qu'en plus d'être blindée d'escaliers, la fac est un vrai labyrinthe.
- J'ai cours le mercredi et le vendredi matin de bonne heure dans le batiment le plus haut de l'université (le R)... pas intérêt de rater le réveil. Ah oui parce qu'il faut dire aussi que les cours ici ne se sèchent pas allègrement comme en France. Il y a régulièrement des quizz au début des cours et les appels sont parait-il fréquents. L'évaluation se fait en contrôle continu (mais vraiment continu, c'est à dire sans s'arrêter, travaux pour le cours suivant notés, ...) et dans chaque cours au moins 20% de la note finale est réservée à l'assiduité, les travaux rendus, la présence etc... Cependant j'ai l'impression que comme le travail est plus régulier, les travaux sont moins durs.
- La liste de mes cours ici est la suivante :
*Mecanique des fluides (prof jeune et super dynamique, peut-être un peu trop fanatique de sa matière. J'ai déjà vu une grande partie du cours en France également)
*Termodynamique (des rappels de prépa, mais bon qui dit prépa dit loin et oublié, donc ça va absolument pas me faire de mal)
*Transferts de chaleur (vu cette année aux mines aussi... révisions et approfondissement donc. Une dizaine d'élèves seulement, et qui avaient l'air un peu amorphes au premier abord. Le projet a l'air particulièrement chouette, et 2 élèves m'ont intégré à leur groupe presque spontanément, ce qui fait plaisir)
et qques cours plus ou moins importants :
*Espagnol (en m'y inscrivant je croyais que c'était un cours pour les étrangers, et en fait c'est un cours pour les colombiens, pour perfectionner leur style lorsqu'ils écrivent, donc je vais finalement y assister une fois de temps en temps comme assistant, c'est à dire sans être noté)
*Historia del Jazz (mais c'est en deux fois dans la semaine et les horaires de mes cours principaux ne me permettent d'assister qu'à une séance, donc je vais y participer également comme assitant, une fois par semaine)
*Ensamble de Jazz (il n'y a pas de faute, c'est comme ça qu'ils l'écrivent) (comme il manque de vents, je vais jouer dans les deux ensembles qui se profilent, soit bcp de temps a y passer en perspective)
*Voleibol (idem même si c'est surprenant) (j'ai raté la première séance parce que je ne savais pas ou était le terrain... en fait les entrainements se font dans le lycée français de Bogota!!!)
Voila donc pour résumer j'ai 4 cours principaux que j'ai déjà plus ou moins vu, mais qu'il va être intéressant d'approfondir, et 4 moins primordiaux mais qui sont considérés ici comme des cours à part entière, et qui nécessite de l'assiduité (si si sans rire, surtout sport et musique)
- En règle générale, qques constats s'imposent dans la manière d'enseigner et d'apprendre ici : les élèves participent bien plus que chez nous et manifestent de l'intérêt aux cours, ce qui n'est pas forcément monnaie courante chez nous. Ils posent parfois des questions qui me paraissent ridicules et dont les réponses semblent évidentes, ce dont on s'abstient chez nous de peur de passer pour un boulet, cependant les profs y répondent sans broncher, avec intérêt, et cela débouche toujours sur un appronfondissement interessant... Les profs sont passionnés par leur matière, veulent la transmettre, et ça se voit (une pensée pour le chercheur Domi). Enfin une chose qui me parait essentielle : les élèves choisissent leurs cours. En effet ils s'inscrivent dans une carrière, comme par exemple ingénierie industrielle, et ont un certain nombres de matières a passer dans ces départements, mais peuvent également à leur gré choisir de suivre des cours qui n'ont rien à voir, d'art, de biologie, d'administration, etc (je vais pas toutes les passer), et ça leur donne une ouverture d'esprit bien plus importante qu'avec le système français qui nous assigne des cours sans qu'on puisse moduler notre apprentissage.
- Et enfin dernière info (un peu triste...), et dédicacée à mes frères qui ont très justement soulevé le problème : ici il n'y a jamais de jour férié en semaine, et quand c'est le cas ils le repoussent au lundi d'après, donc pas de gros pont de fenéant en perspective pour ce mardi 15 août qui arrive, mais seulement un petit pont ("puente", ça se dit pareil) de 3 jours le week-end prochain.
sábado, agosto 05, 2006
algunas fotos...
Mariana, mi hermanita de adopcion, accessoirement prof de danse. J'ai d'ailleurs sur ce point un peu progresse, mais il reste du travail. Ici les soirees se font sur des rythmes bien plus sympathiques que chez nous : merengue, salsa, reggaeton (mais probablement un peu trop), et vallenato.
Moi devant l'entree du groupement d'immeubles ou vit la famille Zuluaga.
Vues de Bogota depuis une route qui monte dans la montagne, bordee de pleins de petits restaus typiques . Sur la premiere photo, au centre il y a un parc prive reconnaissable grace a son terrain de golf, la tache vert clair. En partant de la, a l'extreme gauche de la photo on apercoit 2 ou 3 tours blanches. Juste a droite de ces tours, un peu moins visibles, des tours en brique. C'est la que se trouve l'appartement de ma famille d'accueil.
Fabio, Martha, et Mariana
Juan Valdez est l'embleme du cafe colombien, il y a des terrasses un peu partout dans la ville. Le cafe y est forcement tres bon. Les colombiens le consomment principalement en cappuccino, glace, et une multitude d'autres derives, plutot que noir ou expresso. Juan Valdez est, d'apres ce que j'ai compris, une marque sous laquelle tous les producteurs colombiens se sont regroupes, et rayonnent partout dans le monde. Je ne connaissais pas la marque mais le logo me disait effectivement qque chose. A vous de voir si vous en trouvez dans les grandes surfaces...
A ce propos, Carrefour est tres tres present ici !! Et autre chose etonnante, il y a beaucoup de restaus rapides qui font des hamburgers ou ce genre de choses, mais relativement peu de mac Donalds. Cependant du coup la marque jouit d'une reputation bien meilleure que chez nous, et les gens considerent plutot ses magasins comme des fast-foods assez rares et de qualite.
L'Eglise de la Candellaria (Nord, bien-sur...), grace a laquelle on repere facilement le centre, parait-il, quand on est aux alentours. Devant, un bus comme il y en a beaucoup, mais celui-ci est particulierement salubre.
Une rue de la candellaria, que nous avons visitee un peu vendredi, lors de la journee de presentation de l'universite, de ses alentours, de son fonctionnement, des regles de securite, et des consignes sanitaires.
Le soir nous sommes alles dans un bar dansant dans le 93 (!! c'est le numero de la rue et du parc qui s'y trouve, rien a voir avec la "candellaria-sud" de Paris... Le parc est connu de tous, et est apparemment un haut lieu de la vie nocturne de Bogota). La nous avons goute avec interet l'aguardiente, sorte de ouzo, liqueur assez forte a l'anis. Ce n'est pas tant le degre d'alcool qui est impressionant (environ 30%, ce qui est deja pas mal), mais plutot la maniere dont les colombiens se l'enfilent...
Aujourd'hui je suis alle avec la famille dans un club prive duquel ils sont societaires, ou qque chose comme ca, et ou il y a une multitude de sports disponibles. Je me suis remis au tennis (ou presque mis, vu le tps depuis lequel je n'y ai pas joue). Et chose qui m'a vraiment surpris, des gens sont payes pour ramasser nos balles !! Inutile de dire que la 20aine de terrain est de terre battue, ce qui ne gache rien. Ensuite bains turcs, dodo, restau, et nous revoici a la maison. Bref tout va pour le mieux, mais je commence a culpabiliser un peu de profiter de tout sans rien payer. Sinon les etudiants que j'ai rencontre pour le moment sont tres sympas, et je vais me mettre a chercher un appart a partir de la rentree, mardi.
A bientot, portez-vous bien.
jueves, agosto 03, 2006
Visite imprevue dans le sud de la ville
Je me dois de rapporter une experience fort enrichissante que j'ai faite malgre moi hier soir...
et hasta luego !
- le contexte : J'avais rendez vous dans un resto dans la Candellaria (centre ville historique) pour l'anniversaire d'une americaine a 18h30 - 19h environ. Comme j'habite actuellement dans le nord, et que c'est assez loin, je suis parti vers 17h de l'appartement.
- Pour faire local et m'habituer j'ai voulu prendre un petit bus local tout degueu plutot que le transmilenio. Je monte donc, sur de moi, dans un bus sur lequel est indique "candellaria". Il est plein de monde. Au bout d'un moment je me rend compte que les routes que le bus empruntent ne me sont pas familieres, mais bon je ne me formalise pas trop, le centre c'est assez loin, et je ne peux pas me souvenir de tous les details de la route. Apres qques tps je m'inquiete carrement car les quartiers que l'on traverse sont de plus en plus pauvres, les gens qui montent et descendent me semblent de plus en plus modestes. Je me decide donc a demander a une dame si ce bus va bien a la candellaria, et elle me repond naturellement mais sechement ¡ Si ! . Je me rassure un peu en me disant que le bus fait une boucle, tout est tellement imprevisible ici...
- Un peu plus tard, nous ne sommes plus que trois ou quatre dans le tacot et la, vraiment, il y a un probleme. C'est carrement la misere dehors, le bus a quitte les grandes voies pleines de voitures pour s'enfoncer dans des quartiers tous delabres, pleins d'animation, de gens dans les rues, mais de gens a qui j'ai peur de ne pas plaire avec ma tete de "gringo" si je descends... Donc la je flipe carrement. Sur de moi j'avais de plus emmene mon appareil photo pour prendre des cliches sympathiques de l'anniversaire... Il est 19h. La nuit est tombe vers 18h30 (et ici elle tombe en un quart d'heure, de jour a nuit noire, vraiment tres rapidement). Donc si je me fais raqueter, je perds vraiment qque chose de precieux, plus la 40aine de milliers de pesos que j'ai sur moi (mais ca c moins grave).
- Depuis un moment je commencais a guetter les taxis dans la rues, pour voir s'il m'etais possible de descendre et d'en prendre un a l'arret proche du bus, sans avoir a me frotter a la population. Mais rien de bien rassurant ne m'attire dehors, d'autant plus qu'il est parait-il courant lorsqu'on prend un taxi le soir dans la rue (l'autre alternative est de l'appeler au telephone, ce qui est bcp plus sur puisque ils donnent le numero de la plaque de la voiture qui va venir), que celui ci soit un faux destine a voler les usagers. Je suis vraiment embete, voire plus. Le bus s'arrete finalement dans une station essence plus ou moins en bonne etat, et il y a la aussi un chauffeur de taxi qui fait le plein. Il me parait avoir une bonne tete, pas trop locale, son taxi a l'air reglo, ni une ni deux je sors du bus et marche rapidement vers l'homme. Son taxi est dispo il me dit de monter. Et la je me sens terriblement rassure en voyant la carte des tarifs de sa compagnie derriere le siege, la cibi reglementaire, et le compteur de km.... OUF !!
- Une fois le plein fait le chauffeur semble un peu etonne de voir qqu'un comme moi dans un quartier comme ca. Il ne dit rien, poliment. Petit a petit nous parlons un peu, il est tres sympa, je lui explique ce qu'il m'est arrive. Et enfin je comprends ce qui s'est passe grace a ses explications : pour ceux qui ne le savent pas, ici les rues n'ont pas de noms, et la ville est quadrille par un systeme de coordonnees, la calles d'est en ouest, et les carreras du nord au sud. Chaque rues a un numero, ainsi les adresses des batiments sont donnees en gros par le numero de la carrera, le numero de la calle, et le numero du batiment. Voila le decor situe. Mais ce que je ne savais pas, ayant toujours evolue dans le nord, c'est qu'il y a un point du centre avec une coordonnee (0,0) , et que les numeros des rues se repetent symetriquement dans le sud. Ainsi, lorsque l'on donne une adresse, il faut normalement preciser nord ou sud, ce que l'on ne fait jamais etant donne qu'il n'y a rien a faire dans le sud a part crever la dalle, donc tout le monde se comprend. Et c'est la meme chose pour certains noms de quartiers, il existe donc, entre autres, Candellaria Norte et Candellaria Sur... Et le gars de m'expliquer que meme lui a les boules de travailler dans ces quartiers, qu'il n'y va jamais sauf que la il avait amene qqu'un de l'aeroport mais c'etait exceptionnel. Bref je m'en sors bien. Cependant il nous faut une petite heure pour remonter jusque dans le centre "salubre" de la ville, et j'arrive donc a 20h au restau ou tout le monde a fini de manger. De toute facon je n'ai pas faim, et mon histoire fait sensation. Malgre moi j'ai tremble un moment encore pendant la soiree (il faisait froid aussi...), qui s'est termine petitement dans un bar avec que des americains qui parlaient en americain de choses americaines, et je ne suis donc pas rentre trop tard (en taxi cette fois la...).
- Une lecon a en tirer - que m'a gentiment donne mon taxi-sauveur en plus de son prenom sa carte et son numero de portable - pour aller dans la candellaria (nord, faut-il le preciser...) depuis le nord de la ville, ne prendre que les bus indiquant Germania, le quartier de mon universite. Ou le transmilenio, long, blinde de monde, mais sur !
- Pour info de la ciudad Bolivar ou j'ai echoue (un des quartiers reputes les plus dangereux de la ville) jusqu'au centre j'ai paye 12500pesos soit environ 4 euros pour une grosse grosse demi heure de taxi, et du centre a chez moi 15000, soit 5 euros. La soiree m'est donc revenu, en comptant les deux bieres a 1 euro chacune a une 10aine d'euros alors que j'ai sillone la ville en taxi... vraiment je vis dans une autre dimension ici.
- C'est qd meme dingue de constater de visu les differences terribles de niveau de vie entre nord et sud. J'ai du mal a m'imaginer que les gens que j'ai eu la trouille de croiser ont juste eu "pas de bol" de naitre ici, et que j'aurai pu etre a leur place, a faire peur au richissime gringos dont j'aurais envie la situation...
et hasta luego !
martes, agosto 01, 2006
petit etat des lieux de la vie ici, dedicace speciale a Charlie
un truc dont vous avez du entendre parler : les derniers attentats en colombie !
http://challengestempsreel.nouvelobs.com/international/arti_56118_29179.htmlC'est l'exemple du genre de truc dont tout le monde parle dans tous les pays du monde, sauf ici ;-)
Je vous assure que la vie ici est beaucoup plus chouette qu'il peut n'y paraitre et que selon tous les gens que je rencontre c'est, compare a toutes les autres grosses villes d'amerique du sud (Sao Paulo, Caracas, Rio, ...), une des plus sure. De plus il y a des policiers militaires et agents de seguridades privadas partout.
J'ai vaguement entendu parle de ces attentats ici mais ce n'est pas monnaie courante, ce n'est vraiment pas le genre de truc qui donne la trouille a la population comme par exemple les attaques terroristes de chez nous. Ici qd il y en a c'est tres cible. La semaine prochaine c'est l'investiture d'Uribe, et du coup les rebelles en remettent une petite couche en disant qu'ils sont communistes et que tout va mal. Mais visiblement sous Uribe, c'est a dire depuis environ 5 ans y a eu pas mal de developpement, au moins a bogota, comme le nouveau systeme de bus transmilenio, des constructions partout... Et il s'attaque apparemment assez violement aux guerillas donc les gens qui ont les mains sales sont pas contents. Apres je ne m'y connais sans doute pas suffisament pour avoir une vue eclairee sur la situation ici. Mais sinon je le repete, tout va bien, je suis accueilli a merveille, les personnes en charge des etrangers a l'ecole sont particulierement aimables et disponibles (oui nous il se plient en 4 pour nous, Charlie, pas comme a kuala Lumpur...). C'est vraiment une preoccupation importante de beaucoup de gens de donner une bonne image de leur pays qui en a besoin.
voila vu d'ici la vision que j'ai de ces evenements.
pour le clin d'oeil, une image exotique :
